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Les plateformes de médias sociaux en vogue au Canada rapportent une augmentation du nombre d’images potentiellement associées à des abus pédosexuels trouvées sur leurs serveurs


Pour publication immédiate

Winnipeg, Manitoba — Les grandes plateformes numériques que les Canadiens utilisent tous les jours (dont Facebook, Instagram, TikTok et Pinterest) ont collectivement signalé la découverte de 31,8 millions d’images potentiellement associées à des abus pédosexuels sur leurs serveurs en 2022, soit une augmentation de plus de 2,6 millions par rapport à l’année précédente.

Les fournisseurs de services électroniques (FSÉ) américains sont tenus par la loi de signaler la découverte d’images potentiellement associées à des abus pédosexuels au National Center for Missing and Exploited Children, qui a publié ses plus récentes données sur les signalements obligatoires mardi de cette semaine.

Les signalements transmis par les plateformes les plus populaires en 2022 se chiffrent comme suit :

  • TikTok : 288 125 (154 618 en 2021), soit une augmentation de 86,3 %
  • Instagram : 5,0 millions (3,4 millions en 2021), soit une augmentation de 47,1 %
  • Facebook : 21,2 millions (22,1 millions en 2021), soit une baisse de 4,1 %
  • Discord : 169 800 (29 606 en 2021), soit une augmentation de 473,5 %
  • Pinterest : 34 310 (2 283 en 2021), soit une augmentation de 1402,8 %
  • Snapchat : 551 086 (512 522 en 2021), soit une augmentation de 7,5 %
  • Twitter : 98 050 (86 666 en 2021), soit une augmentation de 13,1 %
  • Omegle : 608 601 (46 924 en 2021), soit une augmentation de 1197,0 %
  • Google : 2,2 millions (875 783 en 2021), soit une augmentation de 151,2 %
  • Apple : 234 (160 en 2021), soit une augmentation de 46,3 %

Aux États-Unis et au Canada, les FSÉ sont tenus par la loi de signaler les images d’abus pédosexuels, mais rien ne les oblige à utiliser des outils de prévention qui leur permettraient de bloquer la mise en ligne d’images connues.

« Si ces chiffres augmentent, explique Lianna McDonald, directrice générale du Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE), c’est soit parce que les images sont distribuées plus massivement par les utilisateurs, soit parce que les entreprises commencent tout juste à scruter plus attentivement le contenu de leurs plateformes, ou les deux. »

Ces chiffres, poursuit-elle, soulignent une fois de plus que les gouvernements doivent agir de toute urgence et imposer des normes de sécurité en ligne et des obligations de diligence aux entreprises de technologie.

Le CCPE invite les représentants des médias à s’adresser directement aux FSÉ concernés pour obtenir des explications.

Contact médias
1 204 560-0723
communications@protegeonsnosenfants.ca

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Un mot sur le Centre canadien de protection de l’enfance : Le Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE) est un organisme de bienfaisance national qui se consacre à la protection personnelle de tous les enfants. Il veut réduire l’exploitation et les abus sexuels d’enfants et offre à cette fin des programmes, des services et des ressources aux familles, aux éducateurs, aux organismes de services à l’enfance et aux forces policières du Canada ainsi qu’à d’autres intervenants. Cyberaide.ca — la centrale canadienne de signalement des cas d’exploitation et d’abus sexuels d’enfants sur Internet — relève aussi du CCPE, de même que le Projet Arachnid, une plateforme Web qui détecte les images d’abus pédosexuels connues sur le Web ordinaire et le Web clandestin et qui envoie des demandes de suppression à l’industrie.

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