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Un nouveau rapport de Statistique Canada révèle une augmentation stupéfiante des cas d’exploitation et d’abus sexuels d’enfants sur Internet, d’où l’urgent besoin d’une législation sévère sur la sécurité en ligne au Canada

Les cas de leurre informatique prennent la part du lion des dangers pour la sécurité des enfants sur Internet – Statistique Canada


Pour publication immédiate

Winnipeg, Canada — L’augmentation de presque 300 % des cas d’exploitation et d’abus sexuels d’enfants sur Internet, rapportée aujourd’hui par Statistique Canada, souligne une fois de plus l’urgent besoin de réglementer les plateformes numériques et les fournisseurs de services électroniques au Canada, déclare le Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE).

Ce rapport intitulé L’exploitation sexuelle des enfants et la violence sexuelle à l’égard des enfants en ligne au Canada révèle que le nombre d’affaires de violence sexuelle à l’égard d’enfants en ligne déclarées par les forces policières canadiennes est passé de 50 pour 100 000 habitants en 2014, année où les données sur la cybercriminalité ont été recueillies pour la première fois à l’échelle nationale, à 131 pour 100 000 habitants en 2020. Il est alarmant de constater que, lorsqu’on fait abstraction des affaires se rapportant à des images d’abus pédosexuels, les affaires de leurre d’enfants ou d’adolescents par Internet représentent plus des trois quarts (77 %) de toutes les autres affaires déclarées par la police.

Le rapport souligne aussi que, lorsque la victime est un enfant, ces crimes comptent parmi les moins signalés aux autorités policières.

« Les enfants et les adolescents au Canada sont en proie à la violence sexuelle par leur utilisation quotidienne d’appareils numériques et de plateformes de médias sociaux. Il est urgent que tous les paliers de gouvernement prennent des mesures réglementaires pour protéger les mineurs dans l’espace numérique avec autant de soin que dans le monde hors ligne », déclare Lianna McDonald, directrice générale du CCPE.

L’Australie, l’Allemagne, le Royaume‑Uni et l’Union européenne, souligne‑t‑elle, ont déjà proposé ou adopté des lois pour imposer des obligations de diligence et des pénalités financières sévères aux opérateurs de services numériques. Les gouvernements du Canada et du Québec commencent à envisager des moyens d’obliger les entreprises de technologie à assumer leurs responsabilités envers les Canadiens en prenant des mesures préventives et en réagissant promptement aux inquiétudes de leurs utilisateurs.

« Il y a beaucoup de travail à faire non seulement pour assurer la sécurité des enfants dans l’espace numérique, mais aussi pour réparer les dommages causés jusqu’ici par la cyberviolence, comme la diffusion d’images d’abus pédosexuels et la diffusion non consensuelle d’images intimes, qu’on a laissés se produire sans imposer de conséquence et sans agir », commente Lianna McDonald.

Contacts médias :
1 204 560-0723
communications@protegeonsnosenfants.ca

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Un mot sur le Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE) : Le Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE) est un organisme de bienfaisance national qui se consacre à la protection personnelle de tous les enfants. Il veut réduire l’exploitation et les abus sexuels d’enfants et offre à cette fin des programmes, des services et des ressources aux familles, aux éducateurs, aux organismes de services à l’enfance et aux forces policières du Canada ainsi qu’à d’autres intervenants. Cyberaide.ca — la centrale canadienne de signalement des cas d’exploitation et d’abus sexuels d’enfants sur Internet — relève aussi du CCPE, de même que le Projet Arachnid, une plateforme Web qui détecte les images d’abus pédosexuels connues sur le Web ordinaire et le Web clandestin et qui envoie des demandes de suppression à l’industrie.

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