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Déclaration : Le fait que la commissaire à la conduite professionnelle des enseignants du Manitoba conserve un emploi au sein d’un syndicat d’enseignants vient saper la confiance du public dans le nouveau bureau des plaintes des élèves victimes

Déclaration de la part de Noni Classen, directrice de l’éducation et des services de soutien


Pour publication immédiate

L’indépendance et la transparence sont les principes de base qui ont guidé la conceptualisation et la mise en place de l’organisme public manitobain chargé d’enquêter sur les plaintes d’inconduite de la part d’enseignants.

La nécessité d’une telle structure s’est imposée d’elle-même au fil du temps, lorsqu’il est apparu que l’encadrement disciplinaire de la profession enseignante au Manitoba présentait des déficiences préjudiciables aux intérêts des parents et des élèves. L’un des enjeux les plus problématiques était le conflit d’intérêts inhérent au fait qu’un groupe syndical représentant les intérêts des enseignants intervienne directement dans le processus disciplinaire.

C’est précisément pourquoi nous sommes profondément inquiets d’apprendre que la nouvelle commissaire à la conduite professionnelle des enseignants du Manitoba, dont l’organisme est chargé d’enquêter sur les plaintes formulées par des élèves et des parents au sujet d’allégations graves visant des enseignants, est aussi à la tête d’un groupe syndical provincial représentant les intérêts des enseignants. Cette situation est tout à fait inacceptable et constitue un conflit d’intérêts manifeste.

Le plus inquiétant, toutefois, c’est que l’impact sur la confiance du public dans ce nouveau bureau risque réellement de décourager les élèves, les parents et le personnel scolaire de signaler les inconduites professionnelles graves des enseignants. Il est essentiel que ces structures de responsabilisation suscitent un degré de confiance élevé pour que les victimes se sentent à l’aise de se manifester et de demander de l’aide.


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